L’avant-course

Vendredi 27/06, il fait un peu orageux mai la motivation est là pour participer à une manche du challenge condruzien à Ocquier. Un parcours de 12,5 km annoncé superbe avec une majorité de sentiers forestiers.

Avec Yves, on arrive sur place 20minutes avant le départ pour récupérer facilement le dossard. D’autres Eoles sont présents, ce qui annonce une belle 3ème mi-temps 🙂

La course

Jogging d'Ocquier 2014

A l’arrière plan avec Yves.

19h30 c’est parti, le premier km se passe dans le village en légère montée accompagné d’une descente identique. Parti dans les derniers, je démarre tranquille 5’31. Dans le deuxième, voilà on y est !  On prend un petit chemin sur la gauche vers les bois, c’est assez roulant et agréable : 5’06 pour arriver au bout. Après ça se corse, Yves m’annonce que jusqu’au 5ème km, ça ne fait quasi que monter…
Au début ça va, les kms 3 et 4 montent mais pas trop (5’57 et 5’59), mais à la moitié du 4ème, on se retrouve face à un mur ! là il faut s’accrocher et ce n’est pas sans une certaine fierté que j’arrive au sommet sans me mettre à la marche, le km 5 est passé en 6’36.
A partir de là, on se cale à un rythme de +/- 11km/h qui me convient bien, j’apprécie vraiment le paysage fait de champs, de bois et de collines. Km6 en 5’36, km7 en 5’26.

Et voilà l’orage…

Vers la moitié du 8ème km, on sort d’un petit bois et ce qu’on redoutait depuis quelques minutes est bien en face de nous : Un bel orage !

Un éclair déchire le ciel et à 2, 3km en face de nous ! C’est à peine si on distingue encore quelque chose…

En effet, quelques centaines de mètres plus loin, on se trouve devant un mur d’eau qui fond sur nous. Question rafraîchissement, y a pas mieux !

Je dois bien vite oublier mes lunettes totalement noyées. Le plus dur c’est dans les bois où il fait à présent très sombre. Je me cale donc sur la foulée de Yves. La seule chose qui’ m’importe à présent, c’est de vite rejoindre l’arrivée : km 8 en 5’31, km 9 en 5’19, km10 en 5’23 et km 11 en 5’27. On y est presque, on est revenu dans le village d’Ocquier. Et ce sont de véritables torrents qui nous accompagnent sur la route. C’est vraiment dur dur d’avancer car je commence à vraiment avoir froid: km 12 en 5’38.

Il reste 500m et mes jambes commencent à s’endormir sous l’effet du froid, c’est vraiment désagréable. Je termine néanmoins en un peu plus 1h11.

Conclusion

Quelle course dantesque ! Ce fut vraiment une expérience que je n’oublierai pas de sitôt, se prendre un orage comme ça sur la tête c’est quelque chose…
Pourtant, je me suis vraiment bien amusé sur ce parcours nature. Et la belle 3ème mi-temps a vite fait oublier les difficultés de la fin.