L’avant-course

2ème participation à l’épreuve reine (21,1km) de ce fameux semi-vert d’Amay, l’année passée, j’avais vraiment puisé au fond de moi pour le terminer.

Cette année, je ne me suis pas fixé de temps à battre. J’y vais pour apprendre à mieux gérer la distance, prendre du plaisir et surtout ne pas finir sur les rotules.

La course

semi-vert

avec le sourire

10h, c’est parti, quasi 800 personnes démarrent en même temps pour participer à l’une des 3 épreuves du jour (5,5km, 11,5km, 21,1km). Le début est donc un peu difficile car il y a beaucoup de monde. Je suis avec Yves et on décide de gérer ensemble la course jusqu’au moment où un de nous deux se sentira mieux pour partir seul. Les 2 premiers kms sont un peu trop rapides (5’17, 5’06). Il va falloir un peu calmer par la suite car ça commence tout doucement à grimper.

Un peu après le 4ème km, c’est la séparation avec le 11,4km, et la suite,  c’est vraiment les 10km les plus beaux de l’épreuve : du bois, des chemins, des sentiers… Tout ce que j’aime 😉 ! Niveau rythme, on gère car au 7ème, c’est LA grosse difficulté, la côte du facteur ! C’est un chemin d’environ 350m assez raide sur un petit chemin forestier très étroit. On commence à le courir, mais rapidement, ça coince devant. Aussi, on est obligé de se mettre à la marche. Pourtant, vu mes sensations, je pense que ça serait passé en course légère.

Bientôt la moitié…

Arrivé au dessus, je prend le temps de m’hydrater correctement et je prend aussi un petit morceau de banane. On est parti pour 3 kms en forêt sur un chemin assez roulant. La barre des 10kms est ainsi passée (57’43) et je me sens vraiment toujours bien, pas de signe de fatigue particulier. Nouvel arrêt de quelques secondes au ravito, et hop c’est parti pour environ 3km de plat et de descente avant la 2ème grosse côte.

Elle se situe environ après 14,5km, c’est de nouveau une ascension sur un petit chemin en forêt. Mais là, je suis vraiment frustré car ça marche devant et c’est impossible de dépasser car certaines personnes ne veulent pas se décaler légèrement… Pffff. Au sommet, il reste 6km en descente et à plat. Au départ c’est une descente assez dangereuse où je ne suis pas trop à l’aise (vraiment un truc à améliorer…) puis après ce sont des petits chemins tantôt sur route tantôt sur herbe jusqu’au pont d’Ombret.

La partie la plus difficile commence…

semi-vert

l’arrivée

Paradoxalement, c’est là que c’est le plus dur pour moi, il n’y a plus de côte, mais il va falloir à présent longer la Meuse et traverser la Gravière autour d’un « lac » artificiel, ça fait +/- 2.5km.

Mais c’est long, c’est long, c’est long… on ne voit pas le bout !

Yves, pour une fois est moins bien et je le distancie sur cette portion. Une fois sorti du chemin, il reste 1km de bitume. Je m’arrête une dernière fois au ravito, (j’aurais mieux fait de m’abstenir car après, j’ai vraiment du mal à relancer la mécanique) avant ce dernier km qui me semble interminable, mais j’arrive tout de même à franchir la ligne sans forcer après 2h01’34.

Conclusion

Quasi le même chrono que l’année passée (à quelques dizaines de secondes). Mais quelle différence, là je ne suis pas du tout sur les rotules! J’ai terminé assez tranquille sans devoir puiser dans mes réserves.

Objectif atteint !

Puis quel panard, un parcours magnifique, une organisation au top, une belle ambiance, que demander de plus ?