Pour la facilité

A la base je pensais me rendre à Ferrière pour participer au trail des moines, comme en 2018. Mais par facilité, je me suis finalement rendu à Solières pour participer à ce trail des z’amoureux 2020. 3 distances possibles : 9/18/26.

J’ai choisi le 18, histoire de monter progressivement en distance d’ici le printemps. Puis bon, faut bien avouer que je ne suis pas super assidu avec l’entrainement ces derniers temps… Puis pour couronner le tout, je me suis légèrement blessé au mollet la veille lors d’une formation JCPMF.

Bref, me voici donc sur place vers 10h pour récupérer mon dossard. Je croise aussi Fabrice qui fera le 8 en duo avec sa femme.

Cette fois-ci je serai donc tout seul sur le parcours. Parmi les éoles, seul Sébastien est aligné sur le le 26 et donc parti une heure plus tôt.

J’espère aussi, que la tempête Dennis annoncée ne sera pas trop embêtante.

Trop vite, beaucoup trop vite

Le départ est donné, et sans y faire attention je me suis positionné à l’avant du peloton. Et voilà que je me laisse entraîner par les meilleurs sur les premiers kms. Et comme ils sont en descente, je ne m’en rend pas vraiment compte.

La première belle côte arrive au 5ème km. Ça passe sans trop de soucis. La seconde arrive 1km plus loin, ça passe aussi, mais je sens bien que je coince un peu.

Pour y être allé avec le groupe la semaine précédente, je reconnais les endroits et les sentiers. On est pas loin de la carrière, c’est vraiment un chouette endroit avec un beau panorama sur la vallée mosane.

Le ravito se trouve tout en bas, je m’arrête jusque quelques instants pour prendre un peu de salé. Nous sommes quasi à mi-course, et jusque là ça s’est bien passé même si les sensations sont assez moyennes dans l’ensemble.

Et ça se complique

Après cette petite pose, ça remonte quasi directement et j’ai vraiment du mal à me remettre dedans. Je commence à avoir mal aux jambes et je me fais dépasser régulièrement.

J’ai vraiment l’impression de me traîner comme un gros veau et le mental ne suit pas vraiment.

trail des z'amoureux 2020

Vers le 10ème km, nous sommes sur un long sentier assez plat mais face au vent. Pour le moral, c’est encore compliqué car je ne me vois pas avancer à nouveau. Et au bout du chemin, grosse côte assez compliquée que je connais pour l’avoir descendue au trail de la cochonne en été.

Il reste environ 4km et il me semble apercevoir Sébastien au loin, à environ 200m de moi.

Je ne ferai que l’apercevoir… c’est pas aujourd’hui que je saurai le rejoindre :-/

Interminable sur la fin

La suite, c’est compliqué, les sensations n’y sont pas vraiment et les bourrasques de face sont vraiment pénibles. Rajoutées à la boue omniprésente depuis le début, je commence à souffrir.

Et le tracé n’est pas facile non plus, car ça monte quasi sans discontinuité. Plus de grosses côtes, mais du faux-plat et quelques petites buttes bien casse-pattes.

J’aperçois au loin l’église de Solières, l’arrivée est proche.

Allez, faut tenir à présent.

Le vent est de plus en plus fort, les arbres craquent de partout autour de moi. Il est vraiment temps d’en finir.

Le château est envue, dernier petit chemin et voilà, on y est ! ligne d’arrivée franchie après 2h09 de course.

Conclusion

Première chose le mollet a tenu. Je ressens une certaine tension, mais ça va, rien de trop grave. Ensuite, clairement il est temps que je reprenne un entrainement un peu plus sérieux pour les prochaines courses. Je suis inscrit sur le 29k de la Bouillonnante le 25 avril, j’ai intérêt à être prêt si je ne veux pas me ramasser. Même topo pour mon alimentation, il faut absolument que je me reprenne en main rapidement avec de bons produits et plus des cochonneries !

Sinon, de manière générale, ce trail des z’amoureux 2020 était vraiment sympa. Le tracé était pas mal mais assez vicieux avec cette longue descente pour commencer.