Un nom qui ne laisse pas de marbre !

Le samedi 8 juillet 2017 j’ai participé avec 2 équipiers du club au trail de la triplette de la cochonne 2017. Vraiment un drôle de nom… mais quand on sait que cette course prend place dans les festivité entourant le « Méchuy » de Gives, on le comprend un peu mieux…

Bref 🙂

Il s’agit donc d’un trail de 17km, 550D+ en équipe de 3, comme à Solwaster. Je me suis aligné avec Pierre et Vincent qui font partie du groupe que j’encadre au club Les éoles. Pour Vincent, c’était une première sur trail, lui qui est adepte du challenge Delhalle d’habitude. Pour Pierre, c’est son retour de vacances et son manque d’entrainement qui le tracassait un peu… De mon côté, c’est la chaleur régnant toujours en cette fin de journée (environ 27°C) qui me faisait un peu peur.

Rapidement dans le dur

Départ toutes les 30 secondes et après 2,5km de plat, c’est la première côte !

Et l’air de rien, elle n’est pas facile, ça monte assez longuement. Par prudence, on se met rapidement à la marche rapide pour ne pas se griller trop vite. Ça dure environ 1km avant de retrouver un tracé plus roulant jusqu’à la moitié du 6ème km. Il débute en faux plat pour rapidement arriver à une espèce d’escalier très pentu un km plus loin.

Au dessus de l’escalier, ce n’est pas fini ! Il y a encore quelques lacets à monter… Les mollets chauffent !

Pourtant, mes coéquipiers gardent un bon rythme, même si je perçois quelques signes de fatigue chez Pierre.

Et ce n’est pas fini

En effet, après une brève accalmie, ça remonte de plus belle. Toujours principalement en faux plat, avec quelques centaines de mètres présentant un pourcentage élevé. C’est comme ça jusqu’au 9ème km où on peut enfin bénéficier d’une belle petite descente salvatrice.

Et re-faux plat !

Les organisateurs de la triplette de la cochonne 2017 aiment ce genre de chemin ! Sans avoir l’air d’y toucher ça remonte de plus belle. Pas assez pour se mettre à la marche, mais assez pour avoir du mal à garder un rythme soutenu. On espère tous trois arriver rapidement au ravito pour se rafraîchir un bon coup.

Mais ce n’est pas avant la moitié du 12ème km que celui-ci pointe le bout de son nez ! Il était temps 🙂 Après m’être renversé 2 gobelets d’eau bien fraîche sur la tête, c’est reparti pour le dernier quart.

Surprise avant l’arrivée

Triplette de la cochonne 2017
Dure la dernière côte

Malheureusement pour Pierre, les difficultés sont loin d’être derrière nous. Ainsi, ça remonte à nouveau et je sens bien qu’il éprouve de plus en plus de difficultés à suivre notre rythme, à Vincent et moi. Après un passage à travers un champs, d’abord en descente… puis en remontée, on voit bien qu’il est « cuit ».

J’essaie donc de le motiver et l’encourager.

Il reste environ 3km à ce moment-là et j’essaie d’imprimer un rythme constant d’environ 10,5 km/h. Cette partie plus roulante passe assez vite même si quelques bosses font mal aux jambes tout de même.

Nous voici arriver à présent au pied de la « petite surprise » du jour: la côte de la cochonne.

Comment la décrire ? Dénivelé monstrueux, d’abord dans les bois, pour ensuite arriver dans de la caillasse hyper glissante. Cette montée d’environ 150m est en outre chronométrée… Autant le dire tout de suite, ce n’est pas notre équipe qui a été la plus rapide ! 🙂

Heureusement, une fois le sommet atteint, c’est l’arrivée franchie après environ 2h04′ de course.

Conclusion

J’ai vraiment passé un bon moment sur cette triplette de la cochonne 2017 ! Sincèrement j’ai adoré ce parcours à 95% sur sentiers et découvert des coins totalement inconnus jusque là. Avec mes coéquipiers, on a formé une bien belle équipe, j’espère qu’on remettra ça à l’occasion. Personnellement, je n’ai pas trop souffert et bien géré la course malgré la chaleur.

Petite nouveauté pour le blog, je me suis acheté une petite caméra et filmé durant la course. Ce n’était pas évident, je bouge encore beaucoup et sur la dernière côte, la caméra m’a un peu embêté, mais voici le résultat :